Le samedi, nous avons réservé une excursion à la journée qui inclut le transport en bus et les guides dans deux sites phares de la province de Misiones.
Le premier site nous mène dans une mine de pierres semi-précieuses, la seule en Argentine.
Des coulées de laves issues de fissures datant de 180 millions d'années contiennent des bulles au sein du basalte. Ces bulles , pouvant aller jusqu'à plus de 2 mètres pour la plus grosse trouvée ici, sont recouvertes de cristaux à l'intérieur comme l'améthiste, résultat d'un processus géologique complexe.
Le guide nous conduit à travers les galeries et nous montre les trésors cachés sous ces roches. Il nous explique aussi les conditions de travail difficiles des ouvriers, qui parfois creusent plusieurs semaines sans rien trouver et qui risquent leur santé. Ils ne sont plus que 14 mineurs ici. Chacun a sa galerie. Il creuse d'abord à l'explosif puis finisse d'extraire la bulle manuellement pour ne pas l'endommager sinon elle pert de sa valeur auprès des joailliers.
Le deuxième site comporte des ruines d'une ancienne mission jésuite à San Ignaco, ce site est classé à l'Unesco. Les Jésuites ont fondé plusieurs missions dans la région, sur les 3 pays (Brésil, Paraguay et Argentine). Les missionnaires ont converti les indiens locaux , les Guaranis, qui habitaient ici, pour former des communautés qualifier d'utopies. Ces communautés vivaient dans des villages en pierres construits de toutes pièces. Toute la vie était organisée par les frères et des élus du peuple Guarani. Ce que nous avons compris, l'histoire étant un peu controversée, c'est que les jésuites semblent avoir été les seuls à vraiment respecter le peuple Guarani. Ils les ont évangélisé mais tout en gardant un apport important de la culture Guarani dans la vie et le fonctionnement de ces communautés. D'un autre côté il semblerait que la hiérarchie jésuite se soit enrichie en utilisant les Guaranis comme main d'oeuvre. Ayant acquis une certaine puissance, les espagnols et les portugais ont fini par détruire ces missions et tuer les jésuites et les communautés. Triste fin...
Le site, même en ruine reste grand avec certains bâtiments très jolis, et il est intéressant de voir l'organisation du village autour de la place centrale et de l'église. Petite déception au tableau, on nous avait promis une visite en anglais quand nous avions pris les billets pour l'excursion et nous pensions en apprendre plus sur ces pierres et l'histoire, la vie de ces communautés, mais le guide ne parlait qu'espagnol. Comme nous étions les deux seuls non-sud américain du bus nous n'avons pas encore voulu nous battre pour obtenir une traduction, pourtant confirmée à l'entrée du site, un peu marre de toujours devoir négocier. On se contentera des panneaux sonores, enfin ceux qui marchent... pour avoir quelques infos en français ou en anglais. On a trouvé que c'était un peu limite pour un site classé à l'Unesco. Dommage ça pourrait être mis plus en valeur... et nous étions avides d'en apprendre plus.
Pendant cette excursion, nous avons cependant eu le plaisir de sympathiser avec un couple de jeunes argentins Tania et Rodriguo. Tania nous a sauvé plusieurs fois la mise dans la journée car elle parle anglais.
Nous les retrouvons le lendemain le dimanche soir pour boire un verre en ville, l'occasion d'en apprendre un peu plus sur la culture Argentine et d'échanger sur pas mal de sujets !
Le premier site nous mène dans une mine de pierres semi-précieuses, la seule en Argentine.
Des coulées de laves issues de fissures datant de 180 millions d'années contiennent des bulles au sein du basalte. Ces bulles , pouvant aller jusqu'à plus de 2 mètres pour la plus grosse trouvée ici, sont recouvertes de cristaux à l'intérieur comme l'améthiste, résultat d'un processus géologique complexe.
Le guide nous conduit à travers les galeries et nous montre les trésors cachés sous ces roches. Il nous explique aussi les conditions de travail difficiles des ouvriers, qui parfois creusent plusieurs semaines sans rien trouver et qui risquent leur santé. Ils ne sont plus que 14 mineurs ici. Chacun a sa galerie. Il creuse d'abord à l'explosif puis finisse d'extraire la bulle manuellement pour ne pas l'endommager sinon elle pert de sa valeur auprès des joailliers.
Le deuxième site comporte des ruines d'une ancienne mission jésuite à San Ignaco, ce site est classé à l'Unesco. Les Jésuites ont fondé plusieurs missions dans la région, sur les 3 pays (Brésil, Paraguay et Argentine). Les missionnaires ont converti les indiens locaux , les Guaranis, qui habitaient ici, pour former des communautés qualifier d'utopies. Ces communautés vivaient dans des villages en pierres construits de toutes pièces. Toute la vie était organisée par les frères et des élus du peuple Guarani. Ce que nous avons compris, l'histoire étant un peu controversée, c'est que les jésuites semblent avoir été les seuls à vraiment respecter le peuple Guarani. Ils les ont évangélisé mais tout en gardant un apport important de la culture Guarani dans la vie et le fonctionnement de ces communautés. D'un autre côté il semblerait que la hiérarchie jésuite se soit enrichie en utilisant les Guaranis comme main d'oeuvre. Ayant acquis une certaine puissance, les espagnols et les portugais ont fini par détruire ces missions et tuer les jésuites et les communautés. Triste fin...
Le site, même en ruine reste grand avec certains bâtiments très jolis, et il est intéressant de voir l'organisation du village autour de la place centrale et de l'église. Petite déception au tableau, on nous avait promis une visite en anglais quand nous avions pris les billets pour l'excursion et nous pensions en apprendre plus sur ces pierres et l'histoire, la vie de ces communautés, mais le guide ne parlait qu'espagnol. Comme nous étions les deux seuls non-sud américain du bus nous n'avons pas encore voulu nous battre pour obtenir une traduction, pourtant confirmée à l'entrée du site, un peu marre de toujours devoir négocier. On se contentera des panneaux sonores, enfin ceux qui marchent... pour avoir quelques infos en français ou en anglais. On a trouvé que c'était un peu limite pour un site classé à l'Unesco. Dommage ça pourrait être mis plus en valeur... et nous étions avides d'en apprendre plus.
Pendant cette excursion, nous avons cependant eu le plaisir de sympathiser avec un couple de jeunes argentins Tania et Rodriguo. Tania nous a sauvé plusieurs fois la mise dans la journée car elle parle anglais.
Nous les retrouvons le lendemain le dimanche soir pour boire un verre en ville, l'occasion d'en apprendre un peu plus sur la culture Argentine et d'échanger sur pas mal de sujets !