Mardi 6 octobre, à Split, en Croatie, nous avons pris le ferry de nuit pour Ancona en Italie.
A Ancona, nous devions prendre plusieurs trains pour atteindre le soir Ventimiglia en Italie. Le train dans lequel nous sommes montés le matin n’est malheureusement jamais parti ! La foudre était tombée sur les rails, empêchant le bon fonctionnement du train. Ce mauvais démarrage n’était qu’un début …
Le train du matin n’étant finalement pas parti, et le suivant, opérationnel et acceptant les vélos, n’étant qu’à 12h, nous avons loupé les correspondances pour Ventimiglia. Cela nous a obligé à faire un stop dans le centre de l’Italie à Piacenza (Plaisance en français) et nous payer une nuit en auberge de jeunesse en Italie. Le lendemain, nous avons finalement pu atteindre Ventimiglia où nous avons renfourché notre tandem pour 26 kilomètres jusqu’à Cap d’Ail (à la frontière Monégasque) où nous avons été hébergés par le biais de la famille du beau-frère d’Alexis.
Petite séquence émotion lorsque nous traversons à vélo la frontière entre l’Italie et notre mère patrie ;-) , la France.
Rouler en tandem sur la Côte d’Azur n’est pas facile, les routes de corniche étant étroites et fréquentées ! Gare aussi aux pots d’échappements qui vous agressent la gorge ! Mais la French Riviera a cette beauté et se charme intemporels que nous avons plaisir à retrouver.
Le lendemain, nous avons roulé en vélo jusqu’à Nice où nous devions prendre un TER pour Marseille à 14h, évitant ainsi les heures de pointe avec notre tandem. Mais, une fois n’est pas coutume, l’entreprise ferroviaire française était en grève, et le TER annulé… Nous avons du attendre 17h, heure de pointe, un vendredi soir, pour prendre le TER, l’unique TER pour Marseille maintenu dans la journée… Qui est finalement parti avec 30 minutes de retard. On ne vous raconte pas le monde et le bazar dans le train ! Bref, nous arrivons à Marseille et nous devons prendre un train régional pour Arles, où une amie, installée la-bas, nous attendait pour la nuit. Ce TER a été annulé et remplacé par un bus ! Qui arrivera lui aussi avec une heure de retard ! Le chauffeur de bus accepte heureusement de charger le tandem préalablement démonté en deux. Arrivés à 23H15 à Arles après un trajet peu agréable (on vous passera les détails…), il nous faut encore remonter le tandem dans son ensemble ! Nous serons arrivés chez notre amie seulement à minuit, courte nuit de sommeil pour elle qui travaille le Samedi matin, désolé Zaz ! Heureux d’être chez elle en bonne compagnie, on ne se serait pas vu dormir en gare de Marseille avec tous nos bagages…
L’avantage de se long retour, est que nous avons bien eu le temps de nous reconnecter et appréhender notre retour à Lyon !
Ouf ! Le samedi est enfin plus calme, nous arrivons sans encombres depuis Arles sur le quai de Lyon Part Dieu !
Retour au point de départ le 10 octobre, 4 mois et une semaine plus tard, 5900 kilomètres pédalés, 12 pays parcourus, une multitude de paysages plus beaux les uns que les autres observés, un grand nombre de villes et villages traversés, et surtout de nombreuses belles rencontres warmshowers qui ont changé notre voyage, bref l’émotion était au rendez- vous !
Nous finirons cette première épopée en vélo, de Lyon jusqu’ à Soucieu-en-Jarrest, à Marjon (Le hameau des parents de Manue), tenant à boucler cette aventure par nous même ! C’est la première fois en 29 ans que nous faisons ce trajet à vélo ! ;-)
Heureux de retrouver famille, amis et confort ! Avant de repartir le 1er novembre pour de nouvelles aventures !
Seule déception du tableau : nous n’avons pas retrouvé notre minette Loulette à notre retour, elle a disparu 3 semaines avant notre arrivée… Petite pensée pour tous ceux qui l’affectionnait autant que nous …