Suite …
Le vent a soufflé une bonne partie de la nuit. À notre réveil, les ondes positives de la veille semblent s’être évanouies… il pleut et le vent est assez fort.
Nous attendons que la pluie cesse, dans l’abri du camping à donation où nous sommes. Nous regardons la météo, le vent va souffler fort et les rafales annoncées pour le reste de la journée semblent être prévues dans notre dos. De plus, le camping où nous sommes n’est pas terrible, nous sommes à découvert du vent, et de grands sapins l’entourent, nous craignons qu’ils s’écrasent sur notre tente vu le vent. Enfin, une petite journée nous attend pour terminer le central otago trail, environ 50 kilomètres de plat. Nous pensons que c’est donc envisageable de pédaler.
Les 25 premiers kilomètres se passent bien, comme prévu le vent est plutôt derrière notre dos et nous pousse un peu. Des collines nous protègent également. Nous profitons encore d’agréables point de vue sur les gorges.
Puis, le vent et la route se mettent à changer de direction rendant notre avancée de plus en plus pénible. Nous parvenons à faire une dizaine de kilomètres de plus. Mais le vent devient alors encore plus violent et se met à souffler dans tous les sens ! Les collines disparaissent pour laisser place à des plaines, plus rien ne nous protègent !
Nous peinons à faire quelques kilomètres supplémentaires… Le vent nous pousse sur le côté, nous sommes obligés de descendre du vélo !
Nous réalisons que nous nous trouvons coincé en pleine tempête, avec des rafales de vent soufflant à plus de 120 kilomètres/heure !
Nous sommes au milieu de nulle part, sur un chemin sans voitures ! En mettant le pied à terre, nous arrivons à peine à rester debout et à marcher ! Sur un pont, Manue se fait presque projeter contre la rambarde tandis qu’Alex galère à tenir le vélo ! Oulala !!! Une seule solution, trouver un abri et s’arrêter là, il n’y a pas âmes qui vivent à l’horizon pour nous aider, à part des taureaux ! Et nous n’arriverons pas à faire les 17 kilomètres restant jusqu’au prochain village !
Heureusement, des petits abris en tôle qui servent de point d'information ont été installés le long du trail !
Nous parvenons tant bien que mal à marcher jusqu’à l’abri suivant… notre sauveur ! :-)
L’abri n’est pas fermé devant, mais le vent souffle du côté opposé à l’ouverture. Nous sommes donc à peu près protégé. Le vent devient glacial, il était donc nécessaire que l’on soit un peu à couvert. Les rafales sont terribles et font un bruit d’enfer sur notre abri de fortune en tôle ! Il est impensable de planter la tente à l’extérieur, elle ne tiendrait pas le coup ! Nous optons donc pour la mettre sous l’abri, elle y rentre juste juste ! Les sardines sont implantables dans ce sol caillouteux, nous la sécurisons donc avec des pierres.
Les rafales ont continué jusqu’à 4h du matin, rendant à nouveau notre nuit difficile… et donc augmentant encore un peu plus notre fatigue. Mais nous sommes sains et saufs, c’est l’essentiel !
Au petit matin, le vent à disparu, mais le froid lui est bien présent ! Nous parvenons donc à finir nos 15 kilomètres jusqu’au village de Middelmarch, fin du trail.
Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui, nous avons besoin de nous remettre de nos émotions ! Et nous savons que la route pour aller à Dunedin, ville étape, est réputée difficile.
Au camping, la propriétaire nous dit alors que son camping était plein la veille, de nombreux vélos ayant du rebrousser chemin quelques kilomètres après le début du trail, étant exposé plein vent dès le départ. Elle nous dit aussi que des arbres sont tombés sur la route, notre intuition de ne pas rester dans le camping aux grands arbres était donc bonne…
Nous tâchons de nous reposer au maximum l’après-midi. La nuit qui suit s’est avérée être la plus froide que nous ayons eu depuis le début du voyage ! Il a gelé durant la nuit, pourtant c’est encore la fin de l’été ici. C’est la première fois que nous avons ressenti le froid à travers nos bons duvets en plumes d’oie.
Nous devons partir assez tôt tout de même, ayant 65 kilomètres à faire avec de grosses bosses pentues.
Il fait 9 degrés jusqu’à 11h du matin ! Nous sommes véritablement frigorifiés sur le vélo ! Les grimpettes sont les bienvenues pour nous réchauffer. Heureusement la route reste jolie avec de drôles de cailloux à perte de vue, pour la première partie. Nous enchainons de nombreuses collines avec certaines pentes très raides. L’après-midi est plus chaude.
Arrivés au camping, une fois le soir tombé, le froid semble moins vif que les deux précédents, nous allons enfin pouvoir passer une nuit un peu plus correcte.
Tous ces éléments des derniers jours nous confirment une chose : nous allons devoir abandonner le vélo en Nouvelle-Zélande avec l'automne qui arrive. Notre corps ne tiendra pas le coup. Et sinon nous n’aurons pas le temps de faire les 2 îles.
Nous tenons juste à terminer la fin du sud à vélo qui est belle à faire pour les cyclistes, puis nous louerons un véhicule…
Le jour suivant, nous terminons notre route pour Dunedin qui n’est autre qu’un énième col affreux avec une grosse circulation. Nous avons dû mal à le franchir mais nous réussissons quand même en poussant sur certaines portions.
Ouf, nous arrivons dans la jolie ville de Dunedin , deuxième ville de l’île du sud après Christchurch, qui a beaucoup de charme. Nous y retrouvons un peu d’architecture à l’Européenne (ici ils disent que la ville est d’influence écossaise), ce qui nous fait presque plaisir, car l’Océanie contient des pays récents qui possèdent peu d’architecture historique. Mais c’est bien entendu ces paysages sauvages et ces petits far West qui font aussi le charme de l’Océanie !
Cette fois, nous sommes contents d’arriver dans une ville, ça nous fait peut-être du bien de retrouver un peu plus de civilisation après la rudesse des derniers jours.
Le vent a soufflé une bonne partie de la nuit. À notre réveil, les ondes positives de la veille semblent s’être évanouies… il pleut et le vent est assez fort.
Nous attendons que la pluie cesse, dans l’abri du camping à donation où nous sommes. Nous regardons la météo, le vent va souffler fort et les rafales annoncées pour le reste de la journée semblent être prévues dans notre dos. De plus, le camping où nous sommes n’est pas terrible, nous sommes à découvert du vent, et de grands sapins l’entourent, nous craignons qu’ils s’écrasent sur notre tente vu le vent. Enfin, une petite journée nous attend pour terminer le central otago trail, environ 50 kilomètres de plat. Nous pensons que c’est donc envisageable de pédaler.
Les 25 premiers kilomètres se passent bien, comme prévu le vent est plutôt derrière notre dos et nous pousse un peu. Des collines nous protègent également. Nous profitons encore d’agréables point de vue sur les gorges.
Puis, le vent et la route se mettent à changer de direction rendant notre avancée de plus en plus pénible. Nous parvenons à faire une dizaine de kilomètres de plus. Mais le vent devient alors encore plus violent et se met à souffler dans tous les sens ! Les collines disparaissent pour laisser place à des plaines, plus rien ne nous protègent !
Nous peinons à faire quelques kilomètres supplémentaires… Le vent nous pousse sur le côté, nous sommes obligés de descendre du vélo !
Nous réalisons que nous nous trouvons coincé en pleine tempête, avec des rafales de vent soufflant à plus de 120 kilomètres/heure !
Nous sommes au milieu de nulle part, sur un chemin sans voitures ! En mettant le pied à terre, nous arrivons à peine à rester debout et à marcher ! Sur un pont, Manue se fait presque projeter contre la rambarde tandis qu’Alex galère à tenir le vélo ! Oulala !!! Une seule solution, trouver un abri et s’arrêter là, il n’y a pas âmes qui vivent à l’horizon pour nous aider, à part des taureaux ! Et nous n’arriverons pas à faire les 17 kilomètres restant jusqu’au prochain village !
Heureusement, des petits abris en tôle qui servent de point d'information ont été installés le long du trail !
Nous parvenons tant bien que mal à marcher jusqu’à l’abri suivant… notre sauveur ! :-)
L’abri n’est pas fermé devant, mais le vent souffle du côté opposé à l’ouverture. Nous sommes donc à peu près protégé. Le vent devient glacial, il était donc nécessaire que l’on soit un peu à couvert. Les rafales sont terribles et font un bruit d’enfer sur notre abri de fortune en tôle ! Il est impensable de planter la tente à l’extérieur, elle ne tiendrait pas le coup ! Nous optons donc pour la mettre sous l’abri, elle y rentre juste juste ! Les sardines sont implantables dans ce sol caillouteux, nous la sécurisons donc avec des pierres.
Les rafales ont continué jusqu’à 4h du matin, rendant à nouveau notre nuit difficile… et donc augmentant encore un peu plus notre fatigue. Mais nous sommes sains et saufs, c’est l’essentiel !
Au petit matin, le vent à disparu, mais le froid lui est bien présent ! Nous parvenons donc à finir nos 15 kilomètres jusqu’au village de Middelmarch, fin du trail.
Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui, nous avons besoin de nous remettre de nos émotions ! Et nous savons que la route pour aller à Dunedin, ville étape, est réputée difficile.
Au camping, la propriétaire nous dit alors que son camping était plein la veille, de nombreux vélos ayant du rebrousser chemin quelques kilomètres après le début du trail, étant exposé plein vent dès le départ. Elle nous dit aussi que des arbres sont tombés sur la route, notre intuition de ne pas rester dans le camping aux grands arbres était donc bonne…
Nous tâchons de nous reposer au maximum l’après-midi. La nuit qui suit s’est avérée être la plus froide que nous ayons eu depuis le début du voyage ! Il a gelé durant la nuit, pourtant c’est encore la fin de l’été ici. C’est la première fois que nous avons ressenti le froid à travers nos bons duvets en plumes d’oie.
Nous devons partir assez tôt tout de même, ayant 65 kilomètres à faire avec de grosses bosses pentues.
Il fait 9 degrés jusqu’à 11h du matin ! Nous sommes véritablement frigorifiés sur le vélo ! Les grimpettes sont les bienvenues pour nous réchauffer. Heureusement la route reste jolie avec de drôles de cailloux à perte de vue, pour la première partie. Nous enchainons de nombreuses collines avec certaines pentes très raides. L’après-midi est plus chaude.
Arrivés au camping, une fois le soir tombé, le froid semble moins vif que les deux précédents, nous allons enfin pouvoir passer une nuit un peu plus correcte.
Tous ces éléments des derniers jours nous confirment une chose : nous allons devoir abandonner le vélo en Nouvelle-Zélande avec l'automne qui arrive. Notre corps ne tiendra pas le coup. Et sinon nous n’aurons pas le temps de faire les 2 îles.
Nous tenons juste à terminer la fin du sud à vélo qui est belle à faire pour les cyclistes, puis nous louerons un véhicule…
Le jour suivant, nous terminons notre route pour Dunedin qui n’est autre qu’un énième col affreux avec une grosse circulation. Nous avons dû mal à le franchir mais nous réussissons quand même en poussant sur certaines portions.
Ouf, nous arrivons dans la jolie ville de Dunedin , deuxième ville de l’île du sud après Christchurch, qui a beaucoup de charme. Nous y retrouvons un peu d’architecture à l’Européenne (ici ils disent que la ville est d’influence écossaise), ce qui nous fait presque plaisir, car l’Océanie contient des pays récents qui possèdent peu d’architecture historique. Mais c’est bien entendu ces paysages sauvages et ces petits far West qui font aussi le charme de l’Océanie !
Cette fois, nous sommes contents d’arriver dans une ville, ça nous fait peut-être du bien de retrouver un peu plus de civilisation après la rudesse des derniers jours.