De nombreux australiens nous avait recommandé de visiter un autre point d’intérêt : le site historique pénitentiaire de port Arthur.
Celui-ci est situé sur une péninsule, the Tasman Peninsula, ce qui nous a fait faire un bon détour pour y aller.
Le jour où nous avons quitté l’île de Maria, nous avons emprunté une piste conseillée par le commandant du bateau. Il nous annonce de très beaux paysages et une route qui doit raccourcir le trajet pour se rendre à cette péninsule. Certes ce fut un raccourci mais terrible en tandem chargé ! La piste était en mauvais état et un passage fut terriblement difficile avec des pourcentages de côte de 16 % ! Autant dire que nous avons passé plus de temps à pousser le vélo qu’à rouler dans ces montées. Nous avons laissé beaucoup d’énergie dans la grimpette de cette colline. Exténués, nous avons réduit notre objectif du jour à la baisse en plantant notre tente sur une aire de pique-nique perdue en pleine forêt. Nous avons néanmoins apprécié le passage de cette piste quasi déserte, aux forêts centenaires et avec de jolis points de vue sur la côte.
Avec l’énergie dépensée dans cette piste la veille, nous avons eu quelques difficultés pour atteindre port Arthur ! Souffrance ressentie à chaque montée, nombreuses sur cette péninsule…
Nous espérons que le détour en valait vraiment la peine !
Nous ne serons pas déçu !
La visite de port Arthur était impressionnante. Ce site était un des premiers et plus gros sites de prisonniers de la couronne anglaise en Tasmanie dans les années 1800. Cette péninsule du bout du monde a été choisie pour éviter tout risque d'évasion. De nombreux prisonniers ont bien tenté l’évasion, mais n’y sont jamais parvenus sauf une personne retrouvée dans le bush tasmanien quelques mois plus tard!
Parti de rien, le site est devenu une cité à part entière où tout était pensé pour fonctionner presque de manière indépendante tout en accueillant jusqu’à 2000 prisonniers. Les détenus étaient emprisonnés plusieurs années pour avoir volé juste de la nourriture, des moutons ou encore des livres, dans une époque de famine et envoyés à l’autre bout du monde pour cela.
Les conditions de détention étaient très rudes pour les prisonniers, certaines faisant presque froid dans le dos. Le but de ce centre de détention était de tout faire pour changer ceux qu’ils appelaient les mauvais bougres en honnête citoyen. Les prisonniers travaillaient 12 heures par jour boulets aux pieds. Le soir, ils devaient encore suivre un enseignement religieux. Ils étaient très peu nourris. Si cela ne fonctionnait pas dans le pénitencier principal, les prisonniers étaient alors isolés dans la prison dite séparée. Les conditions y étaient pires. Ils devaient garder le silence à longueur de journée, n’avaient pas le droit de tousser, devaient lire la bible 12 heures par jour dans leur petite cellule. Ils avaient droit à une heure d’exercice par jour seul dans une petite partie de la cour face à un mur. Le dimanche pour l’office religieux, ils étaient mis dans une chapelle debout, où une cloison séparait chaque détenu du voisin pour ne pas qu’ils se voient et parlent entre eux. De nombreux prisonniers de la prison séparée devenaient fous. Ils étaient alors pris en charge par l’asile construit juste à côté de la prison séparée où ils étaient beaucoup plus considérés et soignés, à seulement quelques mètres de leur bourreaux…
Vous l’aurez compris, à cette époque il valait mieux se tenir à carreaux que de finir emprisonnés à Port Arthur !
Celui-ci est situé sur une péninsule, the Tasman Peninsula, ce qui nous a fait faire un bon détour pour y aller.
Le jour où nous avons quitté l’île de Maria, nous avons emprunté une piste conseillée par le commandant du bateau. Il nous annonce de très beaux paysages et une route qui doit raccourcir le trajet pour se rendre à cette péninsule. Certes ce fut un raccourci mais terrible en tandem chargé ! La piste était en mauvais état et un passage fut terriblement difficile avec des pourcentages de côte de 16 % ! Autant dire que nous avons passé plus de temps à pousser le vélo qu’à rouler dans ces montées. Nous avons laissé beaucoup d’énergie dans la grimpette de cette colline. Exténués, nous avons réduit notre objectif du jour à la baisse en plantant notre tente sur une aire de pique-nique perdue en pleine forêt. Nous avons néanmoins apprécié le passage de cette piste quasi déserte, aux forêts centenaires et avec de jolis points de vue sur la côte.
Avec l’énergie dépensée dans cette piste la veille, nous avons eu quelques difficultés pour atteindre port Arthur ! Souffrance ressentie à chaque montée, nombreuses sur cette péninsule…
Nous espérons que le détour en valait vraiment la peine !
Nous ne serons pas déçu !
La visite de port Arthur était impressionnante. Ce site était un des premiers et plus gros sites de prisonniers de la couronne anglaise en Tasmanie dans les années 1800. Cette péninsule du bout du monde a été choisie pour éviter tout risque d'évasion. De nombreux prisonniers ont bien tenté l’évasion, mais n’y sont jamais parvenus sauf une personne retrouvée dans le bush tasmanien quelques mois plus tard!
Parti de rien, le site est devenu une cité à part entière où tout était pensé pour fonctionner presque de manière indépendante tout en accueillant jusqu’à 2000 prisonniers. Les détenus étaient emprisonnés plusieurs années pour avoir volé juste de la nourriture, des moutons ou encore des livres, dans une époque de famine et envoyés à l’autre bout du monde pour cela.
Les conditions de détention étaient très rudes pour les prisonniers, certaines faisant presque froid dans le dos. Le but de ce centre de détention était de tout faire pour changer ceux qu’ils appelaient les mauvais bougres en honnête citoyen. Les prisonniers travaillaient 12 heures par jour boulets aux pieds. Le soir, ils devaient encore suivre un enseignement religieux. Ils étaient très peu nourris. Si cela ne fonctionnait pas dans le pénitencier principal, les prisonniers étaient alors isolés dans la prison dite séparée. Les conditions y étaient pires. Ils devaient garder le silence à longueur de journée, n’avaient pas le droit de tousser, devaient lire la bible 12 heures par jour dans leur petite cellule. Ils avaient droit à une heure d’exercice par jour seul dans une petite partie de la cour face à un mur. Le dimanche pour l’office religieux, ils étaient mis dans une chapelle debout, où une cloison séparait chaque détenu du voisin pour ne pas qu’ils se voient et parlent entre eux. De nombreux prisonniers de la prison séparée devenaient fous. Ils étaient alors pris en charge par l’asile construit juste à côté de la prison séparée où ils étaient beaucoup plus considérés et soignés, à seulement quelques mètres de leur bourreaux…
Vous l’aurez compris, à cette époque il valait mieux se tenir à carreaux que de finir emprisonnés à Port Arthur !