Dès notre arrivée au pied des « montagnes », nous avons tout de suite été emballé par l’impression de grands espaces et par la forme atypique de ces montagnes contrastant avec la plaine environnante.
Nous avons pu voir les fameux émeus d’Australie, tout d’abord dans les plaines bordant les montagnes, puis de plus près dans le camping de notre première nuit où ils mangeaient au milieu des fougères. Deux kangourous, une mère et son petit, ont également fait le plaisir des campeurs en venant juste à côté de notre table. Une occasion de les observer de plus près.
Nous avons consacré notre journée aux Grampians à marcher dans différentes parties du parc au milieu de cascades, canyons et admirant de beaux panoramas sur ces étranges plateaux rocailleux.
Ce fut un plaisir pour nous de de découvrir ce lieu qui correspondait beaucoup plus à l’idée de ce qu’on se faisait de l’Australie, du fait des grands espaces, des rochers aux couleurs orangées, de la végétation et de la vie sauvage à foison qui se trouve dans ce parc. Un petit air de Bernard et Bianca aux pays des kangourous :-) ! Comme vous pouvez le constater Manue a toujours de belles références Disney de son enfance ;-).
Les Grampians étaient auparavant le lieu de vie d’une communauté aborigène tuée en grande partie avec l’arrivée des colons européens. Nous nous attendions à voir beaucoup plus de choses en rapport avec les aborigènes en venant en Australie, mais ce que l’on trouve essentiellement c’est la vente de souvenirs de types aborigènes aux touristes. Nous n’avons néanmoins pas été dans le Nord de l’Australie où vivent encore des tribus.
Aux Grampians, ils ont tout de même établi un petit musée sur les aborigènes et leur disparition, mais la collection et les informations restent pauvres par rapport à tout ce qu’on a pu voir en Nouvelle-Calédonie sur la culture Kanak. Nous étions tout de même contents d’en apprendre un peu plus à ce sujet.
Ils subsistent quelques traces des aborigènes aux Grampians par des peintures murales. Nous avons vu une des peintures les mieux conservées du sud de l’Australie, vous jugerez par vous-même sur la photo que c’est bien minime…
Durant ces 2 jours aux Grampians, nous avonségalement eu le plaisir de rencontrer un couple de français de notre âge, Amandine et Romain, qui fait un tour du monde et avec qui nous avons bien sympathisé. Nous avons improvisé un apéritif et un repas ensemble. Il est parfois agréable en voyage de retrouver des petites habitudes du samedi soir.
Nous laissons derrière nous les Grampians après une dernière marche sur un des sommets du parc, mais le panorama était peu visible car nuageux.
Nous retournons à Melbourne pour retrouver le Belge-Australien Steven, cycliste que nous avions rencontré en Tasmanie dans un pub. Il nous avait gentiment proposé de nous héberger si l’on repassait par Melbourne mi-février. Nous sommes ravis de le retrouver ! Nous partageons un repas dans un pub sympa d’un quartier calme de Melbourne.
Le lundi, nous passons une bonne partie de la journée à nettoyer notre matériel et préparer nos sacoches pour notre vol pour la Nouvelle-Zélande le mardi !! Nous avons appris qu’un contrôle rigoureux est également pratiqué à la douane pour éviter la contamination de leur terre avec des espèces envahissantes.
Mardi nous faisons nos aux revoirs et non pas nos adieux, à Steven, il viendra sûrement nous rendre visite en France.
Nous nous dirigeons sereinement à l’aéroport. Arrivé à l’enregistrement, l’hôtesse nous demande si nous avons un billet d’avion de sortie pour la Nouvelle-Zélande, car il l’exige là-bas ! Nous avions entendu parlé de cela, mais après avoir demandé à quelques personnes qui s’y sont rendus et à qui les douaniers n’avaient rien demandé, nous avions décidé de tenter sans ! Pour plusieurs raisons : nous ne savons pas combien de temps nous souhaitons rester en nouvelle Zélande (entre 2 et 3 mois), ni dans quel pays nous ferons un dernier stop avant notre retour en France.
Mais là on a plus le choix ! L’hôtesse est claire : il ne nous laisserons pas entrer en Zélande sans un billet de sortie ! Nous devons nous dépêcher de trouver le comptoir qui s’occupe des vols internationaux.
Nous savons que nos vaccins sont à jour pour certains pays d’Amérique du Sud et que des vols sont opérés depuis la Nouvelle-Zélande. C’est donc un peu le hasard des prix des billets qui nous pousse à faire un choix rapide…. Et qui nous donne notre prochaine destination : ce sera donc l’Argentine !! :-)
Il nous reste peu de temps pour procéder à notre enregistrement de nos bagages, le stress monte un peu ! S’ensuit un nouveau problème à l’enregistrement avec le passeport de Manue. Elle a ses 2 noms à la suite sur son passeport. À chaque fois ils nous demandent ce que ça signifie, mais cette fois elle doit carrément appeler le service d’immigration pour savoir si c’est bien la bonne personne qui se cache derrière ces 2 noms ! Donc un conseil aux futures voyageuses, quand vous faites faire vos passeports ne prenez pas l’option d’y inscrire votre nom marital en plus de votre nom de jeune fille, sinon vous serez embêtés à tous les aéroports !
Finalement, on lui confirme que je suis en règle. Elle tire ensuite la tête sur notre nombre de bagages (8 au total entre les 2 cartons du vélo et nos sacoches), nous lui rappelons que nous avons choisi de voler avec leur compagnie car elle tient compte uniquement du poids total et non du nombre de pièce. Elle accepte et nous finissons notre enregistrement dans les temps. Ouf !
Nous pouvons partir pour Christchurch !!