Quelques heures après avoir laissé la piste cyclable, la chaleur australienne nous a rattrapés, nous ne sommes pourtant pas dans le centre, elle est donc censée être moins étouffante, mais nous avoisinons déjà les 37 / 38°C. Pourtant à vélo, nous nous sommes vite sentis mal, nous obligeant à une longue pause aux heures les plus chaudes. Nous repartons à 15h, mais il fait toujours aussi chaud… de plus, nous devons maintenant suivre l’axe principal (pas d’autres routes) qui est très fréquenté. Et la région est très vallonnée, avec montées descentes, montées descentes… Manue a connue une de ses pires journées à vélo ! Souffrance à chaque nouvelle montée ! Elle a du puiser au fond d’elle-même pour finir la journée.
Bref, nous parvenons finalement dans le coin où nous comptions faire du camping sauvage. Nous repérons un coin avec table de pique-nique. Un habitant du quartier passe alors à proximité. Comme à notre habitude, nous lui demandons si le lieu est sûr pour y passer la nuit. Il nous répond cache qu’il ne resterait pas ici, car un club de nuit que nous n’avions pas repéré se situe juste au-dessus, or il est vendredi soir. Mais après une courte réflexion, cet homme nous propose d’aller planter la tente dans son jardin (Quelle gentillesse et spontanéité ces Australiens ! ) ! Il a un repas avec des amis, il nous donne donc l’adresse pour que nous allions nous installer ! :-) nous n’avions pas encore fait le camping chez l’habitant. Bonne expérience :-)
Au petit matin, notre hôte nous réveille matinalement pour nous offrir le thé dans sa belle et grande maison avec vue mer. Nous passons un bon moment avec ce sexagénaire fort sympathique ! Il est conquis par notre fort accent français:-) , il nous dit que celui-ci nous ouvrira bien des portes en Australie … On en doute… quoi que certains australiens ont l’air d’être assez francophiles.
Nous reprenons la grande route, nous la trouvons de nouveau monotone, dangereuse (les voitures roulent vite et nous dépassent de très près) et en relief. De plus nous devons faire souvent des détours de 40 kilomètres aller-retour pour voir les points intéressants de la côte et/ou les campings. Nous commençons sérieusement à nous demander si l’on va poursuivre la route dans de telles conditions jusqu’à Melbourne, qui est encore à 800 kilomètres sans détour par les points intéressants et les campings… cela nous semble interminable… or, avant de partir, nous nous étions promis que notre voyage à vélo devrait rester avant tout un plaisir et ne pas devenir une « souffrance quotidienne ». Nous décidons de nous laisser quelques jours pour réfléchir. Peut-être quitter la côte pour rentrer dans les terres et rejoindre Canberra ou d'autres villes dans l’état du Victoria pour prendre un train pour Melbourne… nous ne cessons de réfléchir…
En milieu d’après-midi nous laissons la grande route pour une petite route plus agréable, en faisant de nouveau un bon détour, qui mène à une baie et un parc national que Dave et Patricia nous ont absolument recommandé.
Nous devons faire le point à l’entrée du parc pour pouvoir camper. On nous annonce que le camping est totalement plein (samedi soir, les citadins viennent camper dans le bush) et que la réception est déjà fermée. Or il est déjà 17h et les autres campings ne sont qu’à une vingtaine de kilomètres, nous ne sommes pas sûrs qu’ils auront de la place, nous n’avons pas de réseau téléphonique et plus d’eau… nous essayons de faire comprendre à la gérante de l’entrée du parc qu’à vélo nous sommes un peu coincé… Elle n’a pas trop envie d’aider. Elle finit par nous dire d’aller tenter notre chance au camping en négociant avec les rangers.
Nous faisons donc nos 6 kilomètres jusqu’au camping, en espérant trouver une solution. Notre bonne étoile est toujours là, nous discutons par hasard avec une dame et son petit-fils à l’entrée du camping. Nous lui demandons si elle sait où on peut trouver les rangers en lui expliquant notre situation. Quelle chance, elle nous dit que sa fille devait les rejoindre ce soir et avait déjà réservé et réglé l’emplacement, et a eu un empêchement. L’emplacement est donc libre, nous pouvons nous y installer !
Ps : pas de photos pour ce post , preuve de notre manque de motivation et de panoramas :-)
Bref, nous parvenons finalement dans le coin où nous comptions faire du camping sauvage. Nous repérons un coin avec table de pique-nique. Un habitant du quartier passe alors à proximité. Comme à notre habitude, nous lui demandons si le lieu est sûr pour y passer la nuit. Il nous répond cache qu’il ne resterait pas ici, car un club de nuit que nous n’avions pas repéré se situe juste au-dessus, or il est vendredi soir. Mais après une courte réflexion, cet homme nous propose d’aller planter la tente dans son jardin (Quelle gentillesse et spontanéité ces Australiens ! ) ! Il a un repas avec des amis, il nous donne donc l’adresse pour que nous allions nous installer ! :-) nous n’avions pas encore fait le camping chez l’habitant. Bonne expérience :-)
Au petit matin, notre hôte nous réveille matinalement pour nous offrir le thé dans sa belle et grande maison avec vue mer. Nous passons un bon moment avec ce sexagénaire fort sympathique ! Il est conquis par notre fort accent français:-) , il nous dit que celui-ci nous ouvrira bien des portes en Australie … On en doute… quoi que certains australiens ont l’air d’être assez francophiles.
Nous reprenons la grande route, nous la trouvons de nouveau monotone, dangereuse (les voitures roulent vite et nous dépassent de très près) et en relief. De plus nous devons faire souvent des détours de 40 kilomètres aller-retour pour voir les points intéressants de la côte et/ou les campings. Nous commençons sérieusement à nous demander si l’on va poursuivre la route dans de telles conditions jusqu’à Melbourne, qui est encore à 800 kilomètres sans détour par les points intéressants et les campings… cela nous semble interminable… or, avant de partir, nous nous étions promis que notre voyage à vélo devrait rester avant tout un plaisir et ne pas devenir une « souffrance quotidienne ». Nous décidons de nous laisser quelques jours pour réfléchir. Peut-être quitter la côte pour rentrer dans les terres et rejoindre Canberra ou d'autres villes dans l’état du Victoria pour prendre un train pour Melbourne… nous ne cessons de réfléchir…
En milieu d’après-midi nous laissons la grande route pour une petite route plus agréable, en faisant de nouveau un bon détour, qui mène à une baie et un parc national que Dave et Patricia nous ont absolument recommandé.
Nous devons faire le point à l’entrée du parc pour pouvoir camper. On nous annonce que le camping est totalement plein (samedi soir, les citadins viennent camper dans le bush) et que la réception est déjà fermée. Or il est déjà 17h et les autres campings ne sont qu’à une vingtaine de kilomètres, nous ne sommes pas sûrs qu’ils auront de la place, nous n’avons pas de réseau téléphonique et plus d’eau… nous essayons de faire comprendre à la gérante de l’entrée du parc qu’à vélo nous sommes un peu coincé… Elle n’a pas trop envie d’aider. Elle finit par nous dire d’aller tenter notre chance au camping en négociant avec les rangers.
Nous faisons donc nos 6 kilomètres jusqu’au camping, en espérant trouver une solution. Notre bonne étoile est toujours là, nous discutons par hasard avec une dame et son petit-fils à l’entrée du camping. Nous lui demandons si elle sait où on peut trouver les rangers en lui expliquant notre situation. Quelle chance, elle nous dit que sa fille devait les rejoindre ce soir et avait déjà réservé et réglé l’emplacement, et a eu un empêchement. L’emplacement est donc libre, nous pouvons nous y installer !
Ps : pas de photos pour ce post , preuve de notre manque de motivation et de panoramas :-)