Les distances sont importantes en Argentine. Les lieux intéressants à visiter sont dispersés dans tout le pays et ne se situent pas uniquement autour de Buenos Aires. Nous ne pouvons pas ralier les étapes à vélo (plusieurs milliers de kilomètres) dans le temps qui nous est imparti et souhaitons avoir un autre aperçu que Buenos Aires pour notre séjour en Argentine.
Nous optons donc pour une option plus économique que l'avion pour nous déplacer : le bus.
Le pays est bien desservit par les compagnies de bus qui proposent des trajets de nuit, avec des sièges plus ou moins inclinables selon la classe et qui incluent les repas. Beaucoup de touristes ou de locaux utilisent ces bus pour voyager en Amérique du Sud.
Nous avons décidé de nous rendre dans le nord-est du pays pour visiter une des sept merveilles du monde...
Nous réservons donc un autocar pendant notre semaine à Buenos Aires.
Nous avons bataillé un bon moment pour obtenir les prix et les horaires de différentes compagnies dans un mélange "espaglais" et pour savoir s'ils acceptaient de prendre nos vélos ou pas.
Nous finissons par en choisir une dont le prix est un peu plus attractif et l'opératrice parle approximativement l'anglais ce qui nous conforte dans notre choix. Nous lui demandons un ticket pour le lundi suivant.
Lundi nous nous organisons plutôt bien pour ne pas galérer à traverser les 2 kms de centre ville jusqu'à la station de cars, avec tous nos bagages et nos vélos en cartons. Les bus ici, quand ils acceptent les vélos, ne les prennent que s'ils sont emballés, nous ne pouvons donc pas nous déplacer avec et le mettre dans la soute non empaqueté ensuite. Nous avons donc réservé un taxi utilitaire, avec l'aide de la mère de notre logeuse Air BNB qui parle francais, et nous arrivons bien en avance à la gare. Jusque là tout va bien.
Arrive notre bus. Nous nous présentons vers les personnes chargeant les bagages dans le compartiment qui leur est réservé, avec tout notre attirail. De suite ils nous disent "non pas possible de prendre les vélos"... Mais l'hôtesse du bureau de vente nous avait précisé qu'il faudrait leur donner une petite somme d'argent pour qu'ils acceptent. Nous leur rétorquons cela, et bizarrement une fois que l'on sort les deux cents pesos (100 par vélo) qu'elle nous avait conseillé, ils acceptèrent immédiatement. On est content, nous avons réussi à embarquer sans grande difficulté, nous pouvons nous installer tranquillement dans le bus.
Mais problème !! Quelques minutes plus tard, le chauffeur vient nous reprendre nos billets et nous parle en espagnol. On comprend après quelques minutes alors que d'autres personnes sont assignées aux mêmes places que nous... puis s'en suit une galère pas possible à essayer de cerner ce qui se passe ! C'est l'effervescence en espagnol, ça s'énerve un peu, tout le monde nous regarde... Alex finit par comprendre que notre billet a été édité à la mauvaise date !!! La vendeuse a du mal nous interpréter en anglais et nous a fait le billet au dimanche, c'est à dire la veille !! Et comme en Argentine on doit être vigilant sur pas mal de choses, et bien cette fois ci nous avons oublié de vérifier le billet !
De jeunes français qui parlent l'espagnol tentent de nous aider auprès de l'équipage, en vain... ils nous font descendre du bus comme des "mals propres" et redéchargent nos bagages, ils ne savent pas si on dit vrai ou si nous avons loupé notre bus la veille et que l'on essaye de reprendre celui-ci... difficile de se défendre quand on ne parle pas la langue...
Alex retourne alors voir l'hôtesse de vente qui ne démort pas. Elle est quasi sûre qu'on lui avait demandé un trajet pour dimanche, nous on est sûr que non ! Langage de sourd ! Bref de toute façon le billet est perdu, elle refuse de nous le rembourser ou de faire un geste commercial pour prendre le prochain bus...
Nous trouvons donc une autre compagnie car on refuse de repartir avec l'autre et de les payer deux fois. La nouvelle compagnie choisie nous dit accepter prendre le vélo.
Nous attendons encore 3h notre nouveau bus.
Nouveau sketch, le chauffeur peu aimable refuse de prendre nos vélos malgré notre proposition de payer la propina (pourboire) habituelle, et nos tickets de bus, eux, ont déjà été réglés... donc nous espérons vraiment embarquer cette fois-ci. Nous avons l'impression que le chauffeur estime ne pas avoir la place suffisante pour les prendre... Nous craignons alors de perdre à nouveau nos tickets... perdre deux fois 120 euros dans la journée ça commence à faire beaucoup ! Alex lui demande gentiment en espagnol si lui ou un de ses collègues parle anglais ou français... le chauffeur lui rétorque que si l'on vient en Argentine, on a qu'à savoir parler espagnol ! ... Oulala ça fait beaucoup de trucs qui nous énervent aujourd'hui, c'est un peu trop pour une journée... !!
Finalement le chauffeur emmène Alex au comptoir de vente, pendant que Manue attend "penaude" avec les bagages le sort final...
Comble du comble, le chauffeur demande au vendeur de tickets qui avait dit oui pour le vélo à Alex, de nous faire payer un supplément, exactement ce qu'on lui proposait sur le quai, de 50 pesos de plus que le prix qu'on nous avait conseillé ! Autrement dit pas grand chose, juste quelques euros de plus qu'on lui aurait donné sur le quai sans problème pour éviter un second sketch dans la journée. Il veut que le vendeur émette un ticket officiel pour le vélo. On ne comprend pas pourquoi le chauffeur nous fait toute cette comédie pour 50 pesos (ce n'était donc pas un problème de place qui l'embêtait) ! Et pourquoi la compagnie ne nous a pas émit ce ticket vélo en même temps que le ticket de bus, ça aurait été tellement plus simple !! Alex a bien posé la question au vendeur qui parlait anglais, mais n'a jamais eu de réponse...
Les choses nous échappent en ce jour, et c'est la première fois dans nos voyages que l'on trouve un pays autant galère parce qu'on ne maîtrise pas la langue...
On se dit que si nous voulons revenir en Amérique du sud un jour, il faudra vraiment qu'on est un bagage d'espagnol plus conséquent...
Nous finissons par pouvoir mettre nos vélos dans le compartiment bagages du bus en hauteur. Ça aurait été tellement plus simple de mettre les cartons de vélo en dessous à plat quand les soutes étaient quasi vides au départ... Les bagagistes font un signe dédaigneux à Alex de se débrouiller tout seul pour charger les cartons et trouver de la place... galère maintenant que la soute est quasi pleine !!
Le pire c'est qu'après ils ont osé nous demander un pourboire et s'énervaient alors que l'on refusait... il ne faut pas pousser non plus !
Bref ce n'est pas la meilleure journée que l'on aura eu de notre voyage... nous allons tâcher de l'oublier et de ne pas s'arrêter à cela pour l'Argentine.
Nous partons pour 17 h de bus dont une bonne partie de nuit, pour atteindre une excursion qui devrait largement nous consoler de ces petits désagréments !
Nous optons donc pour une option plus économique que l'avion pour nous déplacer : le bus.
Le pays est bien desservit par les compagnies de bus qui proposent des trajets de nuit, avec des sièges plus ou moins inclinables selon la classe et qui incluent les repas. Beaucoup de touristes ou de locaux utilisent ces bus pour voyager en Amérique du Sud.
Nous avons décidé de nous rendre dans le nord-est du pays pour visiter une des sept merveilles du monde...
Nous réservons donc un autocar pendant notre semaine à Buenos Aires.
Nous avons bataillé un bon moment pour obtenir les prix et les horaires de différentes compagnies dans un mélange "espaglais" et pour savoir s'ils acceptaient de prendre nos vélos ou pas.
Nous finissons par en choisir une dont le prix est un peu plus attractif et l'opératrice parle approximativement l'anglais ce qui nous conforte dans notre choix. Nous lui demandons un ticket pour le lundi suivant.
Lundi nous nous organisons plutôt bien pour ne pas galérer à traverser les 2 kms de centre ville jusqu'à la station de cars, avec tous nos bagages et nos vélos en cartons. Les bus ici, quand ils acceptent les vélos, ne les prennent que s'ils sont emballés, nous ne pouvons donc pas nous déplacer avec et le mettre dans la soute non empaqueté ensuite. Nous avons donc réservé un taxi utilitaire, avec l'aide de la mère de notre logeuse Air BNB qui parle francais, et nous arrivons bien en avance à la gare. Jusque là tout va bien.
Arrive notre bus. Nous nous présentons vers les personnes chargeant les bagages dans le compartiment qui leur est réservé, avec tout notre attirail. De suite ils nous disent "non pas possible de prendre les vélos"... Mais l'hôtesse du bureau de vente nous avait précisé qu'il faudrait leur donner une petite somme d'argent pour qu'ils acceptent. Nous leur rétorquons cela, et bizarrement une fois que l'on sort les deux cents pesos (100 par vélo) qu'elle nous avait conseillé, ils acceptèrent immédiatement. On est content, nous avons réussi à embarquer sans grande difficulté, nous pouvons nous installer tranquillement dans le bus.
Mais problème !! Quelques minutes plus tard, le chauffeur vient nous reprendre nos billets et nous parle en espagnol. On comprend après quelques minutes alors que d'autres personnes sont assignées aux mêmes places que nous... puis s'en suit une galère pas possible à essayer de cerner ce qui se passe ! C'est l'effervescence en espagnol, ça s'énerve un peu, tout le monde nous regarde... Alex finit par comprendre que notre billet a été édité à la mauvaise date !!! La vendeuse a du mal nous interpréter en anglais et nous a fait le billet au dimanche, c'est à dire la veille !! Et comme en Argentine on doit être vigilant sur pas mal de choses, et bien cette fois ci nous avons oublié de vérifier le billet !
De jeunes français qui parlent l'espagnol tentent de nous aider auprès de l'équipage, en vain... ils nous font descendre du bus comme des "mals propres" et redéchargent nos bagages, ils ne savent pas si on dit vrai ou si nous avons loupé notre bus la veille et que l'on essaye de reprendre celui-ci... difficile de se défendre quand on ne parle pas la langue...
Alex retourne alors voir l'hôtesse de vente qui ne démort pas. Elle est quasi sûre qu'on lui avait demandé un trajet pour dimanche, nous on est sûr que non ! Langage de sourd ! Bref de toute façon le billet est perdu, elle refuse de nous le rembourser ou de faire un geste commercial pour prendre le prochain bus...
Nous trouvons donc une autre compagnie car on refuse de repartir avec l'autre et de les payer deux fois. La nouvelle compagnie choisie nous dit accepter prendre le vélo.
Nous attendons encore 3h notre nouveau bus.
Nouveau sketch, le chauffeur peu aimable refuse de prendre nos vélos malgré notre proposition de payer la propina (pourboire) habituelle, et nos tickets de bus, eux, ont déjà été réglés... donc nous espérons vraiment embarquer cette fois-ci. Nous avons l'impression que le chauffeur estime ne pas avoir la place suffisante pour les prendre... Nous craignons alors de perdre à nouveau nos tickets... perdre deux fois 120 euros dans la journée ça commence à faire beaucoup ! Alex lui demande gentiment en espagnol si lui ou un de ses collègues parle anglais ou français... le chauffeur lui rétorque que si l'on vient en Argentine, on a qu'à savoir parler espagnol ! ... Oulala ça fait beaucoup de trucs qui nous énervent aujourd'hui, c'est un peu trop pour une journée... !!
Finalement le chauffeur emmène Alex au comptoir de vente, pendant que Manue attend "penaude" avec les bagages le sort final...
Comble du comble, le chauffeur demande au vendeur de tickets qui avait dit oui pour le vélo à Alex, de nous faire payer un supplément, exactement ce qu'on lui proposait sur le quai, de 50 pesos de plus que le prix qu'on nous avait conseillé ! Autrement dit pas grand chose, juste quelques euros de plus qu'on lui aurait donné sur le quai sans problème pour éviter un second sketch dans la journée. Il veut que le vendeur émette un ticket officiel pour le vélo. On ne comprend pas pourquoi le chauffeur nous fait toute cette comédie pour 50 pesos (ce n'était donc pas un problème de place qui l'embêtait) ! Et pourquoi la compagnie ne nous a pas émit ce ticket vélo en même temps que le ticket de bus, ça aurait été tellement plus simple !! Alex a bien posé la question au vendeur qui parlait anglais, mais n'a jamais eu de réponse...
Les choses nous échappent en ce jour, et c'est la première fois dans nos voyages que l'on trouve un pays autant galère parce qu'on ne maîtrise pas la langue...
On se dit que si nous voulons revenir en Amérique du sud un jour, il faudra vraiment qu'on est un bagage d'espagnol plus conséquent...
Nous finissons par pouvoir mettre nos vélos dans le compartiment bagages du bus en hauteur. Ça aurait été tellement plus simple de mettre les cartons de vélo en dessous à plat quand les soutes étaient quasi vides au départ... Les bagagistes font un signe dédaigneux à Alex de se débrouiller tout seul pour charger les cartons et trouver de la place... galère maintenant que la soute est quasi pleine !!
Le pire c'est qu'après ils ont osé nous demander un pourboire et s'énervaient alors que l'on refusait... il ne faut pas pousser non plus !
Bref ce n'est pas la meilleure journée que l'on aura eu de notre voyage... nous allons tâcher de l'oublier et de ne pas s'arrêter à cela pour l'Argentine.
Nous partons pour 17 h de bus dont une bonne partie de nuit, pour atteindre une excursion qui devrait largement nous consoler de ces petits désagréments !