Pour notre dernière semaine, nous avons du encore bien appuyer sur les pédales, dans l’objectif d’arriver à Split où les ferries pour l’Italie fonctionnent encore bien que la saison soit terminée. On aurait aimé se relaxer et prendre plus de bon temps pour cette dernière semaine, mais il n’en fut rien.
Le vent et le relief de ce pays ne nous ont guère aidés à avancer. Nous atteignions péniblement les 60 kilomètres par jour, la fatigue physique se faisant également ressentir. La Croatie, c’est un peu comme la Norvège, vous partez d’un village ou d’un ferry au niveau de la mer puis vous grimpez 300 à 400 mètres de dénivelés pour finalement tout redescendre et recommencer…
Le vent et le relief de ce pays ne nous ont guère aidés à avancer. Nous atteignions péniblement les 60 kilomètres par jour, la fatigue physique se faisant également ressentir. La Croatie, c’est un peu comme la Norvège, vous partez d’un village ou d’un ferry au niveau de la mer puis vous grimpez 300 à 400 mètres de dénivelés pour finalement tout redescendre et recommencer…
Après Povec, où nous avons été hébergé chez notre dernier warmshower (très peu sont inscrits en Croatie), nous avons exploré la suite de cette région péninsulaire de l’Istrie, avec notamment la jolie ville de Rovinj, une ville ronde dont certaines maisons se « jettent » dans l’eau. Avant cette ville, nous avons eu également le plaisir de contempler un bel estuaire, l’estuaire de Lim, ainsi que les jolies vallées qui l’entourent.
Nous avons découvert aussi la ville de Pula, assaillie par les touristes et connue pour ses vestiges romains, comme des arènes ou encore un forum. Passés ces quelques monuments, la ville n’offre pas un charme fou.
Nous sommes ensuite remontés en direction de Rijeka où nous avons admiré le panorama somptueux sur une partie des îles Croates.
Le saviez- vous ? La Croatie ne possède pas moins de 1160 îles, ilots ou récifs !
Le saviez- vous ? La Croatie ne possède pas moins de 1160 îles, ilots ou récifs !
Nous avons ensuite pris un ferry (cela faisait longtemps, le dernier pris était celui de la Suède pour la Pologne ;-) ) pour traverser sur une des plus grandes îles de Croatie, la belle île de Cres.
Notre idée était de traverser l’île de 82 kilomètres dans le but d’éviter la côte entre Rijeka et Zadar, réputée pour être dangereuse pour les cyclistes et escarpée. Le second but était de prendre un ferry pour Zadar depuis le bout de cette île. Malheureusement, nous sommes arrivés sur Cres le vendredi à 13H et nous avons appris seulement en arrivant sur l’île que le ferry ne passait plus qu’une fois par semaine en hors saison : le vendredi à 16h ! Impossible de le prendre en ayant 82 kilomètres de distance et des routes dignes de col !
Seul choix possible pour rejoindre Zadar sans faire demi-tour sur la côte : traverser d’îles en îles en prenant de multiples ferries aux horaires peu fréquents en cette saison.
Nous avons bien tenté le bateau stop depuis le joli village de Cres (nous avions lu sur des livres de voyages que certains baroudeurs avaient réussi à se déplacer avec ce moyen de locomotion), mais sans succès. En octobre, les yachts lèvent peu l’ancre, surtout en ce samedi matin qui était pluvieux. Nous réalisons aussi qu’il doit falloir être très chanceux pour tomber sur quelqu’un qui possède un bateau suffisamment grand pour embarquer le vélo, qui accepte de vous prendre et , par-dessus tout , aille dans la même direction que vous… mais le voyage nous a aussi appris à tenter notre chance quoi qu’il arrive… on ne sait jamais…
Notre idée était de traverser l’île de 82 kilomètres dans le but d’éviter la côte entre Rijeka et Zadar, réputée pour être dangereuse pour les cyclistes et escarpée. Le second but était de prendre un ferry pour Zadar depuis le bout de cette île. Malheureusement, nous sommes arrivés sur Cres le vendredi à 13H et nous avons appris seulement en arrivant sur l’île que le ferry ne passait plus qu’une fois par semaine en hors saison : le vendredi à 16h ! Impossible de le prendre en ayant 82 kilomètres de distance et des routes dignes de col !
Seul choix possible pour rejoindre Zadar sans faire demi-tour sur la côte : traverser d’îles en îles en prenant de multiples ferries aux horaires peu fréquents en cette saison.
Nous avons bien tenté le bateau stop depuis le joli village de Cres (nous avions lu sur des livres de voyages que certains baroudeurs avaient réussi à se déplacer avec ce moyen de locomotion), mais sans succès. En octobre, les yachts lèvent peu l’ancre, surtout en ce samedi matin qui était pluvieux. Nous réalisons aussi qu’il doit falloir être très chanceux pour tomber sur quelqu’un qui possède un bateau suffisamment grand pour embarquer le vélo, qui accepte de vous prendre et , par-dessus tout , aille dans la même direction que vous… mais le voyage nous a aussi appris à tenter notre chance quoi qu’il arrive… on ne sait jamais…
Nous voilà donc en train de relier par vélo et ferries (5 en tout) ces multiples petites îles aux caractères très différents les unes des autres. Ce fut somme toute assez challengeant, puisqu’il fallait réussir à parcourir les kilomètres séparant les ferries des uns des autres dans le temps imparti pour arriver aux bons horaires !
La première île, Cres avait un relief impressionnant et une végétation importante avec de multiples champs d’oliviers, c’est celle que nous avons préféré. Rab était escarpé et avait quelque chose de lunaire. Pag était presque désertique par endroit et laissait une impression étrange. Dans toutes ces îles se trouvent des brebis (produisant un bon fromage local) et béliers qui gambadent, et les habitants sont plus souriants et avenants que sur le continent.
La première île, Cres avait un relief impressionnant et une végétation importante avec de multiples champs d’oliviers, c’est celle que nous avons préféré. Rab était escarpé et avait quelque chose de lunaire. Pag était presque désertique par endroit et laissait une impression étrange. Dans toutes ces îles se trouvent des brebis (produisant un bon fromage local) et béliers qui gambadent, et les habitants sont plus souriants et avenants que sur le continent.
Tous ces paysages un peu particulier nous ont laissé perplexe. C’est à la fois très beau et le relief couplé à la mer donnent des perspectives magiques, mais c’est aussi parfois si sec, caillouteux et sans vie que nous n’adhérons pas toujours à la beauté des lieux. C’est sûrement le décalage avec les images mentales que nous avions de la Croatie qui crée se ressenti. Peut-être que la météo automnale a moins mis en valeur le pays à nos yeux... La Croatie a ce « quelque chose » que nous n’avons pas réussi a décrypté. Est-ce les restes de la guerre de Yougoslavie finalement assez récente ? Est-ce l’invasion (le mot est fort, mais c’est l’impression que cela donne, pourtant hors-saison) de touristes essentiellement allemands et autrichiens ? Ou encore sa culture qui la rend particulière ? Nous arrivons à peine à décrire le sentiment que nous avons ressenti là bas. Il nous aurait fallu rester plus longtemps, visiter Zagreb, l’intérieur des terres et ses parcs nationaux et le Sud (parait-il si beau) pour mieux appréhender ce pays. Nous reviendrons…
Nous avons éprouvé une certaine méfiance, dureté ou lassitude dans cette population. La vie n’a pas toujours l’air facile non plus, une partie de la population vivant de petits boulots ça et là, souvent tournés vers le tourisme. Combien de maisons ont tenté leur chance en créant un appartement à louer chez eux ? Et dès que vous quitter les villes, les bords des routes et les chemins sont remplis de déchets, telle une décharge publique qui montre le retard bien réel de ce pays, dissimulé par le tourisme dans les villes.
Mais relativisons tout cela, l’atmosphère du sud et les paysages côtiers restent tout de même plaisants et à découvrir !
Nous avons éprouvé une certaine méfiance, dureté ou lassitude dans cette population. La vie n’a pas toujours l’air facile non plus, une partie de la population vivant de petits boulots ça et là, souvent tournés vers le tourisme. Combien de maisons ont tenté leur chance en créant un appartement à louer chez eux ? Et dès que vous quitter les villes, les bords des routes et les chemins sont remplis de déchets, telle une décharge publique qui montre le retard bien réel de ce pays, dissimulé par le tourisme dans les villes.
Mais relativisons tout cela, l’atmosphère du sud et les paysages côtiers restent tout de même plaisants et à découvrir !
Suite aux îles, nous voilà enfin arrivés à Zadar, que nous avons visité de façon express, car nous devions tenter de prendre un bus qui accepterait de prendre notre tandem, pour Split. En effet, la météo annonçait encore 3 jours de pluie, or nous avions déjà eu pas mal de pluie les jours d’avant… De plus, notre détour par les îles a rallongé notre périple en Croatie, ne nous laissant pas le luxe de pédaler encore 3 jours pour être rentrés à temps en France pour nos rendez- vous.
Le chauffeur de bus ayant accepté de prendre le tandem, nous prenons un petit coup de chaud lorsque nous réalisons que les soutes sont compartimentées avec des barres métallique et que nous n’avons que quelques minutes pour démonter le vélo en deux avant le départ… le chauffeur et son associé trépignent à l’idée de partir en retard… le matériel prend des coups mais nous voilà enfin dans le bus, soulagé.
Celui-ci nous conduit dans ce que nous décrierions comme la perle Croate de notre séjour : Split.
Cette ville qui a conservé son centre historique jouit d’une âme plaisante, et ses multiples ruelles étroites avec des petits magasins et terrasses atypiques lui donnent un charme fou. Un mélange d’histoire et d’architectures romaine, grecque, vénitienne…
Un joli dernier point final pour le terme de notre aventure européenne en Pino (notre tandem) !
Celui-ci nous conduit dans ce que nous décrierions comme la perle Croate de notre séjour : Split.
Cette ville qui a conservé son centre historique jouit d’une âme plaisante, et ses multiples ruelles étroites avec des petits magasins et terrasses atypiques lui donnent un charme fou. Un mélange d’histoire et d’architectures romaine, grecque, vénitienne…
Un joli dernier point final pour le terme de notre aventure européenne en Pino (notre tandem) !